
Le monde d’Emmanuel Brossier est celui de l’enfance mais également du conte, où chaque «histoire» picturale pourrait commencer par «Il était une fois...». Tel un Djinn soufflant à l’infini des nuages dans sa bouteille, il emplit lui aussi ses oeuvres à l’infini, surcharge ses animaux d’autres animaux de végétaux, de visages...., continue jusqu’à ce que le plus infime espace soit piqueté d’étoiles et de fleurs, ponctué de fines taches multicolores, orné de délicates arabesques, tapissé de minuscules formes géométriques ou anarchiques...»