
« Je crois que Jean-Gilles Badaire parle
dans ses toiles. Qu’il nous raconte le secret d’une création. En mettant en scène l’enfance et ses craintes, la vie et ses douleurs. Dans l’espace
d’une noirceur qui ne veut pas être le fruit du néant. Que de mort en crime, de sexe en abîme, il nous attire vers la vie. Et que vivre, c’est encore et toujours voir. Comme l’alchimiste, même ignorant, se doit de le faire, le peintre sauve notre regard de la cécité en ressuscitant un art de la déflagration »