J'ai quitté mon métier précédent pour me consacrer à ma ma passion, celle de créer des objets en terre et donner un sens à ma vie.

Il me fallait apprendre.
En 2002, je suis partie chez Dominique Legros à Aubinges, petit village près de la Borne. Là, il m'a enseigné à mettre en valeur la poésie de l'eau, de l'air et du feu.

Il y a 3 ans, j'installais mon atelier à Romorantin. Je n'ai pas voyagé autrement que dans les livres et les musées mais cependant je me sens en communauté d'esprit avec les potières africaines et les arts dits premiers.

Je ne cherche pas une tendance. Je recherche le souffre de la vie, sur les terres polies et flammées, colorées par des engobes ou des oxydes qu'une succession de polissages fait pénétrer dans l'intimité de la matière. L'enfumage dans les copeaux de bois ne révèle plus alors que partiellement les couleurs.