Jihel
béquille



Jihel
plongeur

JIHEL est né le 22 mai 1961 à Paris. Après ses études, il s’installe à Blois en 1986 et travaille dans l’informatique.
En 1993, il découvre la sculpture à l’école des beaux arts de Blois avec Etienne Magen. Pendant dix ans, la sculpture va s’installer en filigrane de sa vie. En 1998, la découverte du métal avec Gilles Vinet devient la colonne vertébrale de toutes ses réalisations. Il revisite ainsi trois générations de maréchal ferrant qui se sont succédées dans sa famille. Il est fasciné par le fer rougeoyant et les jets de soudures. En 2003, il décide de se lancer et de réaliser enfin ses idées à plein temps.

Avec la transparence acier les barres se chevauchent, se croisent, se séparent, évoquent les lignes de vie de nos rencontres, nos séparations. Les tôles découpées, oxydées cachent des symboles de construction de l’individu (les parents, les amis, les maîtres, les compagnons). Cette transparence appelle la lumière. Avec le Polissoude©, la lumière est renvoyée et les formes deviennent plus rondes.

« Autant dans la transparence acier je retrouve mes esquisses dans l’image projetée que l’on obtient en éclairant mes sculptures, autant avec le Polissoude© mon esprit se libère et évoque des chimères, des formes plus abstraites découvertes au hasard de mes rencontres avec la matière».

Notre esprit peut se perdre dans ces méandres d’acier, plonger dans ses cratères lunaires et laisser libre cours à la rêverie. Notre image renvoyée par l’acier poli nous guide vers d’autres formes de beauté.

Une exposition où la dualité occupe toutes les dimensions.

© Nouvelle Graine - L'odeur de la couleur - 2006 - Ateliers41 - Modifié le lundi 29 mai 2006